mardi 26 février 2008

Pâques

Ce blogue (blog), Les Jacqueries, vous livre des commentaires sur les aventures de la famille et autres sujets d'intérêt. Vous pouvez aussi consulter le blogue (blog) Les Jacasseries pour des commentaires, des recherches et des réflexions sur l'étymologie, les mots et les langues.

Date de Pâques

La date de Pâques est un condensé d’une grande partie de l’histoire des calendriers en Occident. On y rencontre le calendrier luni-solaire juif, un cycle de 19 ans et 235 lunaisons découvert à Athènes au Ve siècle avant notre ère, et les calendriers julien et grégorien qui se sont succédés dans la Chrétienté.

La définition de la date de Pâques fut adoptée au concile de Nicée, en 325. Après d’âpres débats, on décida que Pâques serait «le dimanche qui suit le quatorzième jour de la Lune qui tombe le 21 mars ou immédiatement après». Pourquoi cette définition compliquée? Le choix du dimanche s’impose si l’on veut célébrer le jour de la résurrection du Christ. Toutefois, au début de la Chrétienté, les églises d’Orient, restées proches de la tradition juive, choisissent plutôt de fêter la Cène, la veille de la passion et de la mort du Christ. Or ce repas du Christ et des Apôtres correspond à la fête juive de Pessah, la pâque juive, qui commémore l’exode d’Égypte. Cette fête a lieu le 14 du mois juif de Nissan, au soir, ce qui correspond en fait au début du 15 Nissan, puisque selon la tradition juive, le jour commence au coucher du Soleil. Pour les Chrétiens, qui changent de jour à minuit, la Cène est le 14 Nissan et la Passion le 15, alors que pour les Juifs, Pessah est le 15 Nissan.

Que vient faire la Lune dans cette affaire? En fait, le calendrier juif est luni-solaire : les mois suivent à peu près les lunaisons, et comptent 29 ou 30 jours. Mais les Juifs veulent aussi suivre le Soleil, et une année de 12 mois lunaires est trop courte de 10 à 12 jours. Pour y remédier, certaines années juives comptent 13 mois lunaires. Au bout d’un cycle de 19 ans, dont sept années de 13 mois, le début des lunaisons revient en première approximation aux mêmes dates de l’année solaire. C’est le cycle de Méton, du nom d’un géomètre grec vivant à Athènes au siècle de Périclès.

On voit qu’il n’y a pas de correspondance simple des dates juives dans notre calendrier solaire, le calendrier grégorien. Toutefois, le début du mois de Nissan, marqué par la nouvelle lune, tombe au plus tôt le 8 mars. Le quatorzième jour de la Lune tombe donc au plus tôt le 21 mars, ce qui éclaire la définition adoptée au concile de Nicée. En outre, cette date a une valeur symbolique, puisque c’est celle de l’équinoxe de printemps.

Pour s’y retrouver dans les lunaisons, l’Église va adopter un calendrier lunaire perpétuel, un cycle de 19 ans où une lune fictive, nommée lune du comput, mais pas très éloignée de la Lune réelle, effectue 235 lunaisons avant de revenir aux mêmes dates. On retrouve là le cycle de Méton. Cela fut bien sûr effectué dans le calendrier julien, qui fut le calendrier de la Chrétienté jusqu’à la réforme du pape Grégoire XIII au XVIe siècle et est encore en usage chez les Orthodoxes. Dans le calendrier julien, les choses sont simples : une année sur quatre est bissextile et compte 366 jours au lieu de 365. Il est alors assez simple de trouver, dans le calendrier lunaire perpétuel julien, pour un rang donné d’une année au sein du cycle de 19 ans (le «nombre d’or»), la lunaison dont le 14e jour tombe après le 21 mars, puis la date du dimanche qui suit ce 14e jour.

Voici un algorithme pour connaître la date de Pâques P pour une année A dans le calendrier julien, en jours de mars (si P est supérieur à 31, alors Pâques est le P - 31 avril) :


P = 28 + [19[A]19 + 15]30 - [ [5A/4] + [19[A]19 + 15]30 ]7


[x] (x étant l'expression entre deux crochets) signifie que l’on prend la partie entière de l’expression entre crochets, [x]y (y étant l'indice affecté au crochets) que l’on prend le reste de la division de x par y (on dit «x modulo y»).

Dans le calendrier julien, les mêmes dates de Pâques reviennent tous les 532 ans. Dans le calendrier grégorien, issu de la réforme de Grégoire XIII, et qui est aujourd’hui le nôtre, le calendrier lunaire perpétuel est un peu plus compliqué. En effet, les années séculaires (celles du changement de siècle), bissextiles dans le calendrier julien, ne le sont plus dans le calendrier grégorien, sauf tous les quatre siècles, lorsque le millésime de l’année séculaire est divisible par 400 (ainsi, 2000 sera bissextile alors que 1900 ne l’a pas été). Outre cette complication, les réformateurs grégoriens ont aussi voulu corriger l’imprécision du cycle de Méton et du calendrier lunaire perpétuel julien fondé sur ce cycle, et ont introduit des corrections.

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L'eau de Pâques

Le sens de Pâques? Peut-être est-ce exagéré de le penser, mais je le trouve déjà dans cette cérémonie traditionnelle, pratiquement oubliée aujourd'hui, alors que de bon matin la famille partait à la rivière la plus proche de la maison pour y aller chercher ce qu'on appelait l'eau de Pâques. Il fallait le faire avant le lever du soleil, recueillir l'eau à contre courant pour qu'elle soit plus pure et surtout ne boire de cette eau qu'avec respect et dans des circonstances particulières. Le jour de Pâques par exemple, ou à cause d'un mal de gorge, ou pour frotter un membre malade. Eau magique, eau curative, eau miraculeuse si l'on veut!

Nous pourrions toujours dire qu'il s'agit d'une cérémonie païenne qui encourage la superstition. Cette interprétation livresque ne correspond pas à la réalité vécue. Comme toujours les livres ne disent pas tout de l'âme du peuple. Ici, il est évident qu'il s'agit de la glorification cosmique du matin de Pâques. Cette idée de se rendre à la source avant le lever du soleil est peut-être venue de la lecture de quelque écrit antique de la résurrection. Nous n'oublions pas que le soleil levant a été considéré comme un symbole de la résurrection et que dimanche est aussi la fête du soleil, ce que traduit bien l’anglais Sunday!

Un point reste à noter. Même si à l'église et depuis le samedi saint l'eau bénite attendait les fidèles, même si la cérémonie familiale à la rivière ne paraît pas recommandée par les prêtres, même si le rituel n'en parle jamais, il faut se réjouir que le clergé local n'ait jamais condamné cette pratique ni jamais à ce que je sache mis en doute la bonne foi de nos gens rendus à la source. C'est qu'il y a peut-être un sens profond dans ce geste antique: Pâques n'est-elle pas la fête qui renouvelle la vie, comme la source renouvelle l'eau qui la fait couler? L'eau qui coule après le froid hiver n'est-elle pas une belle image de la vie ressuscitée?

Quand j'étais enfant, je me souviens que ma grand-mère m’avait expliqué les coutumes de la cueillette de l'eau de Pâques, qui avait plusieurs vertus : elle protégeait la maison des intempéries ou des mauvais esprits, elle guérissait de plusieurs maladies telles la fièvre, les diarrhées. On l'appliquait sur les yeux en cas d'infections. Cette eau servait à bénir la maison et à protéger toute la maisonnée des malheurs éventuels.
Pour se la procurer, on devait se lever très tôt le dimanche de Pâques, avant même le lever du soleil et se rendre dans un ruisseau ou une rivière (l'eau devait être courante, si je me souviens bien, ce qui n’est pas sans rappeler que le Christ est le porteur d’eau vive. Il en fallait en ce temps en faire une bonne provision puisque cette eau devait durer toute l'année. Selon la tradition chrétienne, l'eau de Pâques doit se ramasser avant le lever du soleil, le jour de la Résurrection du Christ. La cueillette de l'eau de Pâques se fait en eau courante : une source, un ruisseau, une rivière ou un fleuve; jamais dans un puits ni un lac. L'eau vive, cueillie selon les rites anciens, possèderait le pouvoir de guérir les maladies de la peau et de soulager plusieurs indispositions.
C'est comme si au matin de Pâques, on voulait matérialiser le salut sous la forme d'une eau vive pour l'avoir chez soi, à la portée de la main, afin de l'utiliser pour soi et les nôtres au moment de détresse.

Les eaux printanières des derniers jours de mars s’égouttent sous la neige et nous rappellent que Pâques arrive à grand pas.

Une coutume qui se pratiquait autrefois dans toutes les villes et villages du Québec était celle d'aller chercher de l'eau de Pâques le matin de cette fête. Dans l'accomplissement de cette fonction il y avait deux directives à suivre: premièrement, se rendre au ruisseau avant le lever du soleil; deuxièmement, choisir un ruisseau qui coulait de l'est à l'ouest.

La raison principale pour laquelle on tenait à se procurer cette eau c'est qu'elle possédait des propriétés médicinales. Diverses versions de la prière qu'il fallait réciter au ruisseau ont été préservées par la tradition. Elles diffèrent un peu dans le choix des mots, mais elles disent toutes à peu près la même chose.

En voici quelques exemples :

· mon Sauveur Jésus, purifiez cette eau médicinale qui guérit tout mal et qui est féconde pour tout le monde.

· Voici cette eau si pure et féconde, bonne et médicinale pour toutes sortes de mals [sic].

· C'est Dieu qui purifie cette eau médicinale qui guérit tous les mals [sic] et qui est féconde pour tout le monde.

La tradition de l’eau de Pâques remonte manifestement à l'époque préchrétienne. Selon cette croyance que l'on retrouve dans de nombreuses religions, l'eau a un effet thérapeutique et purificateur. Les gens avaient l'habitude de se laver à l'eau de Pâques et en arrosaient aussi le bétail. Dans certains villages, on "arrosait" aussi les gens que l'on croisait dans la rue. Les jeunes filles allaient chercher l'eau aux vertus thérapeutiques dans la nuit du samedi au dimanche de Pâques, là où elle coulait de l'Est, où le soleil se lève, vers l'Ouest, où il se couche. En chemin, il leur était interdit de dire quoi que ce soit. Les garçons essayaient de les faire parler ou de les effrayer. Si elles ne respectaient pas la règle du silence, l'eau perdait tous ses effets bienfaisants pour la santé et la beauté. Les filles rentraient alors à la maison avec de l'eau "bavarde" et on se moquait d'elles. Combien de personnes croient encore aux vertus de l'eau de Pâques? L'une ou l'autre jeune fille récolte peut-être encore aujourd'hui l'eau de Pâques supposée lui conférer une beauté éternelle.

"L’eau de Pâques a précédé l’eau bénite, écrit le philosophe et écrivain Placide Gaboury. C’est une tradition ancestrale qui s’inscrit dans les cycles naturels et qui remonte vraisemblablement aux Druides. Nos ancêtres cueillaient l’eau, symbole de la résurrection du corps physique, moral, émotionnel et spirituel, à la source, avant le lever du soleil de Pâques."

"L’eau de Pâques est une eau puissante, très stable et qui ne s’altère pas, ajoute Jean Ratte, ex-chirurgien, chercheur et praticien en holoénergétique. J’ai eu l’occasion de la vérifier en holoénergétique et je sais qu’elle contient des informations plus vastes et plus subtiles parce qu’elle est en résonance non seulement avec la gravité, mais encore avec d’autres référentiels, comme ceux des galaxies qui nous enveloppent. En résumé, comme le disaient nos ancêtres, l’eau de Pâques contient l’union du Ciel et de la Terre."

Du vrai Usana, quoi ! et gratuit en plus de cela.

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L’oeuf, source de vie

Dans le Kalevala, livre sacré des anciens finlandais, c'est de l'oeuf que naquit le monde. La mère de l'eau, Iltamara, dormait au fond de l'océan sans rivage. Dans son sommeil, elle remua et son genou sortit de l'eau tel une île. Alors le maître de l'air tomba des cieux vides et déposa un oeuf d'or sur ce genou divin. Mais à peine effleurée, comme une ensommeillée qu'un insecte agace, la déesse frémit et, frémissant, brise la coquille parfaite. Alors tous les morceaux se transforment en choses bonnes et utiles : le bas de la coque de l'oeuf forma le firmament sublime, le dessus de la partie jaune devint le soleil rayonnant, le dessus de la partie blanche fut au ciel la lune brillante, tout débris taché de la coque fut une étoile au firmament, tout morceau foncé de la coque devint un nuage de l'air et désormais le temps avança.

Signe de deuil ou de vie éternelle, ce sont dans les tombes que nous retrouvons les oeufs les plus anciens que nous connaissons. Signe de vie: une coutume provençale en France consiste à offrir à un nouveau-né, entre autres choses, un oeuf, pour qu'il soit bon comme le pain, sain comme le sel, plein de bénédictions, de vie et de grâces comme un oeuf.

La coutume de s'offrir des oeufs de Pâques de diverses couleurs a été relevée chez les chrétiens d'Égypte (Coptes) aux dixième et douzième siècles; mais les premiers textes qui font allusion à cette coutume en Europe datent des quinzième et seizième siècles et ne concernent que la région de l'Alsace.
Il était de règle, au dix-huitième siècle, que l'oeuf le plus gros du royaume pondu pendant la semaine sainte revint de droit au roi. Louis XIV, dit-on, faisait bénir solennellement le jour de Pâques de grandes corbeilles d'oeufs dorés qu'il donnait lui-même à ses courtisans, voire même à ses gardes, à ses laquais, à tout son personnel domestique.
L'opinion généralement admise rattache l'origine de la coutume des oeufs de Pâques à l'établissement du Carême. Dès le quatrième siècle, l'Église interdit l'usage des oeufs pendant la pénitence des quarante jours, alors rigoureusement observée. Une grande quantité d'oeufs se trouvant entassée dans les provisions du ménage, le moyen de plus expéditif de s'en débarrasser était de les donner aux enfants. On en fit même l'objet d'un cadeau amusant en les teignant ou en les entourant de figurines ou de devises.

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Le lapin de Pâques

Qui apporte les œufs ? Les cloches, le coq, la poule, la cigogne ou le lapin ? Certes le lapin est tout aussi incapable de pondre un oeuf qu'une cloche ou qu'un coq, mais il est réputé pour sa prolixité. D'une manière ou d'une autre, il est symbole de fécondité et de vie. Le mythe du printemps, de la renaissance est donc encore présent.

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Dictons de Pâques

Pâques tôt, Pâques tard,
un bon merle a ses petits à Pâques.

Pâques en mars,
tombes de toutes parts.

Pâques en avril,
mort à femmes et à brebis.

Pâques d'avril,
vaut fumier ou purin de brebis.

Pâques vieilles ou non vieilles,
Ne viennent jamais sans feuilles.

Quand on a Pâques en mars,
c'est les filles qui vont aux gars.
Quand on a Pâques en avril,
c'est les gars qui vont aux filles.

Si Pâques marsine*,
il y aura guerre ou famine.

Les Pâques pluvieuses
sont souvent fromenteuses*
et souvent menteuses.

Pâques pluvieuses,
mains pâteuses*.

* Sens de certains mots ou expressions
marsiner : arriver en mars
fromenteuses : abondantes en blé

mains pâteuses : il y aura abondance de blé.

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Lever du soleil

Il est dit dans le Zend-Avesta que lorsque Zarathoustra demanda au dieu Ahura Mazda (Ormuzd) comment se nourrissait le premier homme, celui-ci lui répondit qu’il mangeait du feu et buvait de la lumière. Alors, pourquoi ne pouvons nous aussi apprendre à manger du feu et à boire de la lumière pour revenir vers la perfection du premier homme ? Dimanche, vous serez au lever du soleil, vous attendrez le premier rayon en restant vigilant, attentif. Dès que ce premier rayon apparaît, pensez que vous l'absorbez, que vous l'avalez. Au lieu seulement de regarder le soleil, vous le buvez, vous le mangez et vous imaginez que cette lumière qui est vivante se propage dans toutes les cellules de vos organes, qu'elle les purifie, les renforce, les vivifie. Non seulement cet exercice vous aidera à vous concentrer, mais vous sentirez tout votre être frémir et s'éclairer parce que vous parviendrez à absorber vraiment la lumière.

Cette réflexion n’est malheureusement pas de moi mais de Omraam Mikhaël Aïvanhov, le disciple et continuateur de Peter Deunov, fondateur de la Fraternité blanche universelle.

NDLR : Blanche ne désigne pas ici la couleur de la peau mais la couleur de la lumière naturelle, amalgame de toutes les couleurs.

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La Pâque chrétienne

Jésus pour sa part dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si un homme ne naît pas d'eau et d'esprit (la lumière), il ne peut pas entrer dans le royaume de Dieu. (Jean 3:5).Voici le jour de la Résurrection. Voici la lumière de notre joie. Voici la Pâque du Seigneur. Le Christ nous a fait passer de la mort à la vie et de la terre aux cieux. Chantons son triomphe. Purifions nos vies. Nous le verrons, le Seigneur étincelant de Lumière. Le Christ ressuscité et nous l'entendrons nous dire Paix sur vous. Chantons son triomphe. Joie, joie sans fin. Le Christ est ressuscité. Alléluià ! (prière de la liturgie byzantine)

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Le mot Pâques

Le mot pâque (pâques) français vient du latin chrétien (980) pascha qui désigne la pâque juive et par la suite l’agneau pascal et la fête chrétienne. Le mot est emprunté au grec paskha et, par l’intermédiaire de l’araméen pasha, à l’hébreu biblique pècha, qui signifie pâques, agneau pascal. On a longtemps cru que ce mot était le même que le verbe hébreu pasah (passer devant, épargner), ce qui a permis de faire un rapprochement avec le récit biblique où Yahvé qui, tout en frappant les familles égyptiennes, «passa par-dessus» (épargna) les familles israélites appelées à être libérées du joug de Pharaon; ou avec cet autre récit où le peuple, sous la houlette de Moïse, traverse (passe) les eaux de la mer Rouge pour échapper à Pharaon.

Mais le mot pècha est bien antérieur à l’époque de Moïse. Les ancêtres d'Israël, pasteurs toujours en quête de prairies, saluaient le retour du printemps par un acte religieux. À la pleine lune de l'équinoxe, le 14 du mois d'abib (« des épis»), appelé nisan depuis l'exil babylonien, ils offraient à Dieu, maître de toute vie et de toute fécondité, les prémices du troupeau : une jeune victime, le plus souvent un agneau, sans défaut et dont ils ne brisaient aucun os; son sang versé sur la porte de leurs maisons (ou sur le seuil de leurs tentes) protégeait leurs demeures et sa chair nourrissait leurs forces pour le voyage. Chaque famille accomplissait ce rite. L'origine agricole de ce repas, son cadre domestique et ses caractères nomades suggèrent donc pour la Pâque une origine ancienne, bien antérieure à la sortie d'Égypte (et par conséquent au mosaïsme).

Ce qui n’empêche pas de continuer d’enrichir notre réflexion avec les autres récits.



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