mardi 26 février 2008

Poisson d'avril

Ce blogue (blog), Les Jacqueries, vous livre des commentaires sur les aventures de la famille et autres sujets d'intérêt. Vous pouvez aussi consulter le blogue (blog) Les Jacasseries pour des commentaires, des recherches et des réflexions sur l'étymologie, les mots et les langues.

La tradition du poisson d'avril

La tradition du poisson d'avril prend son origine en 1564, année où le roi de France, Charles IX, décréta que la célébration de la nouvelle année devait passer du premier avril au premier janvier. Pour se moquer des gens mécontents de ce changement, on commença à leur offrir des simulacres de cadeaux. Ce sont ces farces qu'on baptisa "poissons d'avril" parce qu'avril marquait également l'ouverture de la pêche. Au Québec, la vieille tradition française prit des proportions inégalées. Les gens passaient parfois des semaines à préparer des blagues et des farces pour attraper leur famille, leurs amis, le curé ou le député. Certains journaux se mirent aussi de la partie en mettant sur pied des "collection de noyaux de pêche pour le reboisement du Sahara" ou encore en annonçant "la découverte d'un arbre capable de produire des spaghettis". Les enfants s'en donnent encore à cœur joie le premier avril, en collant des poissons en papier dans le dos de leurs camarades et, exploit suprême, dans celui de leur professeur).

Avril (du latin aperire qui signifie ouvrir)

Le sein de la terre s'ouvre au mois d'avril. C'est le mois du bourgeonnement. Ce mois est sous la protection de Vénus. Les Anciens le figuraient sous le signe d'un jeune homme couronné de myrtes, qui danse. Il a près de lui une cassolette d'où l'encens s'exhale et le flambeau qui brûle dans sa main répand des odeurs aromatiques. On le représente parfois vêtu de vert, il tient le signe du Taureau couronné de fleurs, ou accompagné de Cybèle tenant une clef à la main et écartant légèrement son voile.

(Tiré de VERNEUIL, Marianne, Dictionnaire pratique des sciences occultes, Collection La Lanterne d'Hermès, Les Documents d'Art, Monaco, 1950)

Car voici l'hiver est passé
La pluie a cessé, elle s'en est allée
Les fleurs apparaissent sur la terre
Le temps de chanter est arrivé
Et la voix de la tourterelle
Se fait entendre dans nos campagnes
Le figuier embaume ses fruits
Et les vignes en fleurs exhalent leur parfum.
(Cantique des Cantique, 5, 10-12)

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